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Angkor Wat au réveil

Angkor Wat au réveil

Nous avons passé un mois au Cambodge. C’est à la fois long et pourtant trop court pour en faire le tour. D’aucun vous dira qu’il s’agit d’un pays où peu de choses sont intéressantes. D’autres vous diront qu’il y a plein d’endroits à découvrir en-dehors des sentiers battus. Ce pays laisse des souvenirs contrastés.

Malheureusement pour nous, nous n’y étions sans doute pas à la meilleure période. C’est un élément qui a joué en notre défaveur. Nous avons grandement souffert de la chaleur (plus de 40C° tous les jours). Cela a eu un impact sur notre envie de faire du vélo pour traverser le pays. On a quand même essayé !!! Tous les paysages étaient brulés par le soleil. Les rizières étaient jaunies et les rivières à secs.

Et puis, bien que nous ayons essayé de ne pas tenir compte des avis des autres, avant notre arrivée, nous avons eu l’occasion de discuter de ce pays avec d’autres voyageurs, voire même des cambodgiens, qui ne nous ont pas donné une image très positive des habitants de ce pays. Mais il faut relativiser, contrairement à d’habitude, nous avons fait très peu de vélo au Cambodge. Par conséquent, nous avons séjourné presque exclusivement dans des zones touristiques, voire très touristiques ! On ne rencontre pas la même population dans ces conditions. Les relations sont plus mercantiles et le contact moins chaleureux que lorsque l’on voyage dans des zones épargnées par le tourisme de masse.

Malgré tout, il y aura aussi de très bons souvenirs au pays des Khmers…

Mais pour arriver au Cambodge, il faut d’abord quitter le Laos. Normalement lorsqu’on est en règle, un coup de tampon suffit, mais il est bien connu qu’à cette frontière, les fonctionnaires laotiens et cambodgiens ont pour habitude de se faire payer un bakchich.

Voici l’addition qui normalement se présente à nous par personne: 2 dollars pour le coup de tampon de sortie du Laos + 1 ou 2 dollars pour la visite médicale entre les 2 postes frontières + 2 dollars pour le tampon d’entrée au Cambodge= presque 6 dollars par personne. Nous savons que tout cela est illégal. Ils le savent aussi. C’est un petit manège bien rodé puisque même les accompagnateurs dans les bus de touristes participent à cette corruption. Eux, ils se mettent 5 dollars dans la poche pour soi-disant faciliter vos démarches. Démarches que vous pouvez faire tout seul dans le même laps de temps !! Ils jouent simplement sur le fait que vous ne voulez pas rater votre bus de l’autre côté du poste frontière !!!!

Nous savons à quoi nous attendre et comme nous n’avons pas l’intention de payer (question de principe), nous sommes conscients que nous allons devoir nous armer de patience, car ceux qui sont passés avant nous ont dû en moyenne attendre deux heures pour faire céder les douaniers.

Notre passage de la frontière Laos-Cambodge : un sketch

Il est 9 heures quand nous arrivons au poste laotien. Nous sommes seuls, ça joue en notre faveur car les douaniers ne cèdent pas si un bus de touristes attend derrière (il ne faudrait quand même pas leur donner l’idée qu’ils n’ont pas besoin de payer !!)

Nous arrivons tout sourire avec un gentil « sabaidee » (bonjour en Lao) devant trois fonctionnaires. Nous présentons nos passeports et on nous demande de payer. C’est là qu’Aurélie entre en scène.

« Mais payer pour quoi ? »

« Pour le tampon Madame », éclat de rire de notre part !!

« Nous avons traversé 7 pays sans jamais payer pour l’encre. Et puis à l’entrée au Laos, on ne nous a rien demandé. Alors pourquoi, ici ? »

« Ok. Alors seulement pour les adultes »

« Mais non. Il n’y a pas de raisons…. »

Au bout de seulement 5 minutes, toujours avec le sourire et après leur avoir expliqué que nous aimions beaucoup leur pays, que l’on y resterait bien plus longtemps mais que notre visa allait expirer, ils craquent et tamponnent nos passeports sans contrepartie financière. On est trop fiers de nous, surtout qu’un bus de touristes arrive juste après !

Aurélie 1 – Douaniers 0

Nous enfourchons nos vélos et nous dirigeons vers le poste frontière cambodgien. Entre les deux postes se trouve une tente avec un pseudo médecin (blouse boutonnée lundi avec vendredi !) qui doit vous prendre la température (mais bien sûr) et vous expliquer qu’il faut faire attention aux moustiques, tout ça pour la modique somme de 2 dollars par personne.

Alternative : passer sans s’arrêter. A vélo c’est plus simple, mais cela marche aussi à pied.

Aurélie 2 – Douaniers 0

Nous arrivons donc au poste cambodgien :

Là, on a un avantage. Nous avons déjà notre visa (fait à Bangkok). Cela aide car la demande de visa à la frontière se fait dans un petit cabanon en bois un peu à l’écart de la route (c’est à priori à ce moment que la note est plus salée de 2 dollars pour le visa). Allez savoir pourquoi le grand bâtiment en dur (50m plus moins) est totalement vide !

Le coup de tampon sera fait en 30 secondes sans rien nous demander malgré un passage en force d’Aurélie. Elle ne s’est pas arrêtée au cabanon en bois avec la barrière !

Aurélie 3 – Douaniers 0

Bilan : aucun dollar dépensé ! Bravo Aurélie.

on démonte pour charger les vélos dans le coffre du van
on démonte pour charger les vélos dans le coffre du van

Comme nous avons bien mérité un petit remontant, nous allons nous acheter une canette de soda et faisons changer nos derniers KIP laotiens en RIEL cambodgiens. Pourtant lorsque nous voulons payer nos sodas, on nous annonce un prix en dollars américains !! Et oui, il va falloir s’y faire, ici tous les prix sont affichés en dollars et la plupart des distributeurs ne donnent que ça. Ce n’est que dans les coins moins touristiques que nous paierons avec la monnaie locale. Du coup la moindre boisson est à un dollar, ce qui est plus élevé que le coût moyen en Asie du sud-est !!

Mais nous devons reprendre la route, la première ville, Stung Treng est à une soixantaine de km et nous ne pensons pas y arriver dans l’après-midi. Nous prévoyons deux jours avec un bivouac à mi-chemin dans le jardin d’un poste de police. Alors que nous sirotons notre soda, un chauffeur de mini-van nous aborde pour nous proposer un transport jusqu’à Siem Reap. Nous discutons un moment, mais l’idée d’y arriver le 11 avril ne nous enchante pas car nous attendons l’arrivée de nos amies, Alex et Virginie le 17. Qu’allons-nous faire une semaine là-bas avant leur arrivée ? Après négociation sur le tarif (nous sommes devenus durs en affaire), nous nous laissons tenter par un transport jusqu’à Stung Treng. Nous ne regretterons pas, vu l’état de la route !!Il faut savoir que les infrastructures routières au Cambodge sont peu développées et souvent en mauvais état. Cela complique évidemment les déplacements.

Nous passons la nuit à Stung Treng et essayons de réfléchir à la suite. Il reste beaucoup de km jusqu’à Siem Reap et nous savons que nous ne pourrons pas les faire avant l’arrivée des filles. Un autre problème se pose, le nouvel an khmer commence dans deux jours et les transports, comme les hôtels sont pris d’assaut à cette période. Nous savons qu’il est difficile de nous déplacer en bus avec les vélos en temps normal, nous décidons finalement d’arriver au plus vite à Siem Reap pour laisser passer le nouvel an et être sûrs d’être là pour l’arrivée d’Alex et Virginie.

Nous avons donc repris un mini-van jusqu’à Siem Reap. Malheureusement pour nous, il n’y a qu’une seule compagnie qui effectue ce trajet. Et qui dit monopole, dit….. Nous en avons fait les frais. Entassés à 5 sur une banquette de 3 personnes et les vélos dans le coffre où sous nos pieds. Nous étions en réalité 15 + 4 vélos dans le van de 12 places !!!!! Heureusement que les 10 heures de route annoncés au départ seront très exagérées. ! Nous arrivons au bout de 5 heures et nous faisons déposer devant l’hôtel choisi.

Hébergement : Tanei boutique villa, bien placé, très bien et pas cher en basse saison, piscine, wifi, buffet de petit déjeuner compris dans le prix, personnel adorable.

notre hôtel 5 étoiles
notre hôtel 5 étoiles

Nous resterons deux nuits dans l’hôtel puis déménagerons dans une auberge de jeunesse que nous avions réservée à l’avance pour nous et nos invitées. Nous y resterons trois jours, mais dès notre arrivée, nous voyons bien que cet endroit ne nous convient pas. Pour le même prix qu’à l’hôtel précédent, nous dormons en dortoir et n’avons pas de petit-déjeuner.Nous en profiterons quand même pour fêter les 7 ans de Mila au bord de la piscine!!

Nous retournons vite au Tanei boutique villa pour réserver 5 nuits pour l’arrivée des filles.

Lorsque nous arrivons en matinée au Tanei, l’hôtel semble vide. On nous apprend en effet qu’il y a des problèmes d’eau et d’électricité suite aux festivités du nouvel an et à l’afflux de clients dans l’hôtel. On nous propose de nous reloger dans un autre hôtel appartenant au même propriétaire mais plus éloigné du centre-ville, en nous assurant que nous paierons le même prix. Nous remontons donc sur nos vélos, un peu dépités mais pas pour longtemps !!

Il s’agit, en fait d’un hôtel de classe bien supérieure que nous n’aurions jamais pu nous offrir, le Tanei resort and spa !

Les enfants sont ravis et Alex et Virginie n’en reviennent pas lorsqu’à leur arrivée, on vient leur apporter une petite serviette imbibée de camphre, pour se rafraîchir le visage !!

Autant dire que nous passerons 5 jours de rêve. Quel bonheur de se reposer dans cet environnement magnifique après des réveils matinaux et des journées intenses à visiter les temples d’Angkor.

Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles
Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles
Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles
Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles
Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles

Comté, saucisson, friton du marché de Castres !! Merci les filles

Nous avons opté avec Alex et Virginie pour une visite en Tuk-Tuk des temples. Le site est immense et est composé dans sa partie principale de 2 boucles : une petite et une grande.

Nous avions envisagés de le faire à vélo mais la chaleur écrasante nous en a vite dissuadés. Pour autant, c’est largement faisable si les conditions météorologiques sont réunies.

Les temples sont absolument magnifiques et tous différents les uns des autres. Nous avons pris le pass 3 jours, qui n’est pas de trop. 2 jours pour la partie principale et un troisième pour faire le groupe Roluos un peu à l’est de Siem Reap.

Jour moins 1 : le coucher de soleil

Si vous prenez votre pass à partir de 17h la veille, vous pouvez entrer sur le site sans que ne soit poinçonné votre pass pour assister au coucher du soleil au temple de votre choix. A voir avec votre chauffeur de tuk-tuk.

P.S : lui demander d’éviter les endroits où se trouvent les groupes de chinois !!!!!!!

Jour 1 : la grande boucle

Jour 2 : la petite boucle avec le lever du soleil sur Angkor wat

Malheureusement pour nous, les nuages seront de la partie. Il faut également se lever du bon pied à 4h du matin !!!!

Pour le reste, je vous laisse découvrir en image car cela se passe de commentaires.

Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge

Encore un jour de repos au paradis, un spectacle de cirque acrobatique époustouflant, et nous prenons la route le 22 avril pour une petite boucle à vélo. Nous louons deux VTT pour les filles et c’est parti. Nous nous arrêtons en chemin pour visiter les temples du groupe Roluos et faisons une pause bien agréable dans un petit resto local avant de repartir en fin d’après-midi par une température plus clémente. Nous arrivons dans la ville de Dam Daek juste avant la nuit. Demain, c’est parti pour une journée de vélo sur piste, direction le village flottant de Kampong Kleang. Après quelques km notre curiosité nous pousse à nous arrêter près d’un temple en pleine effervescence. Nous ne saurons pas vraiment ce qui est fêté ce jour-là car notre niveau en khmer ne nous permet pas de comprendre les explications ! Néanmoins les gens nous accueillent avec de grands sourires et on nous offrira même des fruits inconnus jusqu’alors. Nous reprenons notre route jusqu’au village et partageons avec les filles ce plaisir de circuler dans des endroits où les gens sont curieux et heureux de voir passer notre convoi. Chacun notre tour nous répondons aux nombreux « hello » par un bonjour en khmer qui les fait éclater de rire. Ces échanges brefs mais authentiques nous donnent du courage pour avancer sous la chaleur écrasante. Arrivés dans le village, nous cherchons rapidement de quoi nous restaurer, sans grand succès !! A croire que les cambodgiens ne mangent pas le midi. Nous trouverons une gargote dans laquelle nous mangerons un dessert local pour tout repas : un mélange de riz, lait de coco, un morceau de flan, de la glace pilée et une drôle de gelée transparente. Pour nous ce n’est pas très grave, nos intestins commencent à être habitués, c’est pour Alex et Virginie qu’on s’inquiète un peu, le flan n’est pas conservé au réfrigérateur. On verra bien demain !

Nous passerons le début d’après-midi à papoter à l’ombre de la cabane et à jouer un peu, puis nous ferons un tour dans le village. Les maisons sur pilotis sont impressionnantes. Les habitants du village sont essentiellement pêcheurs et l’odeur de poisson séché est omniprésente. Dès que nous nous arrêtons, nous sommes entourés d’adultes et d’enfants qui viennent voir nos drôles de montures (surtout le tandem). Aucun ne parle anglais mais nous commençons à avoir l’habitude du langage corporel !!

Nous ne nous sommes pas laissés tenter par une balade en bateau au vu de l’état de sécheresse du lac Tonle Sap et sommes repartis vers la ville de Dam Daek pour passer la nuit.

Nous décidons de revenir à Siem Reap le lendemain en empruntant une piste différente de la route empruntée à l’aller. Nous ne regretterons pas ce choix. La piste est en très bon état, nous pouvons rouler à vive allure, il n’y a pas beaucoup de circulation et les sourires des gens nous encouragent toujours.

Arrivés en début de soirée à Siem Reap, nous regagnons le Tanei boutique villa (ben oui, on a quand même pas osé demander à retourner à l’hôtel 5 étoiles !) et retrouvons nos petites habitudes en ville.

Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
Un ptit tour au Cambodge
une rue de Phnom Penh
une rue de Phnom Penh

Il reste une semaine de vacances à Alex et Virginie, elles iront toutes les deux visiter la ville de Battambang, dont la plupart des bâtiments sont de style colonial ou traditionnel cambodgien. Puis les trois filles feront une visite éclair à Phnom Penh pour aller au palais royal, mais surtout au musée du génocide Tuol Sleng (S21) situé sur les lieux même de la prison de l’époque, dans l’ancien lycée français de Phnom Penh. Ce sera un moment éprouvant mais incontournable pour comprendre un peu mieux ce pays et les gens qui le peuplent. Nous avions décidé de ne pas y emmener les enfants. Nous leur avons parlé de cette période sinistre de l’histoire du Cambodge mais avons jugé inutile de leur faire visiter ce musée dans lequel des traces de sang sont encore visibles sur le sol et les photos parfois insoutenables, même pour nous, adultes !

De retour de Phnom Penh, nous sommes le samedi 30 avril au matin. Nous avons voyagé de nuit et Alex et Virginie reprennent l’avion le soir même pour rentrer en France !! La reprise va être difficile. Nous sommes déjà tristes de les laisser repartir. On n’a pas vu le temps passer et fait plein de choses en leur compagnie. Ces deux semaines resteront nos meilleurs souvenirs au Cambodge, merci Alex et Virginie !!

Après leur départ, nous prenons deux jours pour réfléchir à la suite, surtout que Seb s’est bloqué le dos quelques jours auparavant ! Il n’est pas sûr de pouvoir rouler, alors on explore les différentes possibilités qui s’offrent à nous.

Nous devons passer en Thaïlande avant le 11 mai (date d’expiration de notre visa) et voulons longer la côte jusqu’à Bangkok, histoire de profiter de l’air marin. Nous pensions au départ rejoindre Battambang puis le passage frontière de Pailin, mais la piste choisie nous oblige à prendre un bateau et au vu de l’état de sécheresse, personne ne peut nous dire si nous pourrons traverser. Sinon, il nous faut prendre la route très empruntée et faire un grand détour par le nord et la ville de Sisophon. Aucune des deux possibilités ne nous convient vraiment. Alors, on change complètement d’itinéraire :

Nous renouvelons l’expérience mini-van mais en privatisant le van cette fois-ci pour aller de Siem Reap à Sre Ambel, dans le sud du Cambodge, près de Sihanoukville. Cela nous coûtera une petite fortune, mais Seb ne peut toujours pas rouler et nous voulons quitter Siem Reap à tout prix. Le confort de notre hôtel commence à nous rouiller les articulations. Plus on attend, plus c’est difficile de quitter le confort et la simplicité d’un « chez-soi » que l’on s’est recréé !!

C’est décidé, mardi 3 mai nous quittons la ville à bord de notre van « rien qu’à nous » dans lequel on peut même s’allonger !! Les heures passent (5 ou 6) et Aurélie commence à se demander si le chauffeur sait bien où nous voulons aller car la petite ville de Sre Ambel n’est pas un lieu touristique. Nous l’avons choisie parce qu’elle est bien située sur notre route vers la frontière thaïlandaise. Un rapide coup d’œil sur notre carte routière et nos doutes se confirment. Nous sommes presque arrivés à Kampot, au sud du Cambodge et sommes à plus de 100 kms de la destination prévue. On s’arrête dans une station-service et nous lui montrons l’endroit où nous voulons aller sur la carte. Il nous explique que l’endroit où nous sommes s’appelle aussi Sre Ambel! Nous sommes bien embêtés mais il est hors de question qu’il nous laisse ici. Un ou deux coups de fil plus tard, nous embarquons, lui offrons le repas un peu plus loin dans un boui-boui local, puis notre adorable chauffeur nous emmène là où nous voulions aller. Il devra lui aussi passer la nuit à Sre Ambel avant de repartir le lendemain. La prochaine fois, on sera un peu moins confiants, car si tout s’est bien terminé grâce à la gentillesse de notre chauffeur, nous avons quand même eu un peu peur qu’il nous laisse là, alors que nous avions payé très cher notre transport !!

Mercredi 4 mai, nous remontons en selle au plus tôt pour rouler à la fraîche (enfin presque). Il nous reste environ 150 km à parcourir jusqu’à la frontière. Nous n’en ferons qu’une quarantaine ce jour-là. Nous souffrons tellement de la chaleur qu’Aurélie a des signes d’insolation en arrivant le soir. Nous sommes au bout du rouleau. Il fait trop chaud, même la nuit, à 5 dans une chambre avec juste un petit ventilateur. C’est décidé le soir-même, nous chercherons un transport le lendemain pour nous emmener à la frontière. Nous en avons assez des routes en plein soleil et des « noodle soup » matin, midi et soir !!

Nous nous postons donc en bord de route, au milieu du village, le lendemain matin et accostons tous les conducteurs de "pick up" qui vont dans le bon sens, sans grand succès. Puis un van arrive !! C’est celui qu’il nous faut ; Juste 5 places et un immense coffre vide. Moyennant quelques dollars, Le conducteur nous aide à charger les vélos et nous arrivons à la frontière de Klong yai avant midi. Un dernier repas au Cambodge et c’est finalement ce jeudi 5 mai que nous rentrerons pour la deuxième fois en Thaïlande.

Au final, nous aurons fait à peine 200 km de vélo au Cambodge !! Nous arrivons plus motivés que jamais en Thaïlande, espérant bien nous faire de nouveau plaisir à vélo, en longeant la côte du golfe de Thaïlande jusqu’à sa capitale.

Un ptit tour au Cambodge
Tag(s) : #Cambodge
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